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Interdiction de la burqa en France : contribution de NDA à la mission d’information parlementaire
14/01/2010 18:59
Contribution de Nicolas DUPONT-AIGNAN, Député non-inscrit de la 8ème circonscription de l’Essonne, à la mission d’information sur la pratique du port du voile intégral
L’apparition en France de la pratique du port du voile intégral (de type burqa, niqqab,…) est récente et d’ampleur limitée. Mais elle n’en a pas moins - à juste titre - soulevé inquiétude et indignation, tant la régression qu’elle constitue pour l’émancipation féminine et le respect le plus élémentaire de la dignité humaine, heurte le sens commun.
Avec d’autres, j’avais réclamé et j’ai salué la mise sur pied d’une mission d’information sur cette pratique aux allures clairement moyenâgeuses, en vue notamment de déterminer si une loi d’interdiction est souhaitable et possible pour clairement la bannir hors du territoire de la République française.
A cette double question, ma réponse est positive.
D’une part, il est nécessaire de rendre hors la loi le port de la burqa et autre niqqab qui, cantonné à quelques centaines de personnes selon les observateurs, ne doit en aucun cas se banaliser au risque de se répandre.
Il est tout d’abord évident que cette pratique relève d’un obscurantisme clairement contraire aux principes et valeurs de la modernité et du progrès démocratiques, tels qu’ils se sont affirmés au fil des siècles en France comme dans la plupart des pays du monde. Cette « prison en liberté » réservée aux femmes dans l’espace privé et public, est non seulement antinomique avec la conception française, républicaine, de la démocratie, mais aussi avec une vision plus universelle de la Liberté, qui ne s’arrête pas à nos frontières et que l’on ne saurait réduire à une sorte d’impérialisme idéologique de type « occidentaliste ». Que certaines adeptes se disent « volontaires » ne change rien, tant il est vrai que d’autres pratiques contraires à la dignité humaine (on a ainsi pu évoquer le « lancer de nain ») impliquant des personnes mêmes consentantes, sont interdites par la loi. Le rôle de la France vis-à-vis de certains pays où a cours cette pratique, étant selon moi d’en favoriser démocratiquement l’abandon progressif, dans l’intérêt premier et bien compris des intéressées, il serait dans ces conditions extraordinaire qu’on la laisse prospérer sur notre propre sol.
Ensuite, il faut garder à l’esprit que cette pratique coutumière (dont l’ancienneté n’est pas démontrée d’ailleurs) n’a rien à voir avec la religion musulmane, qui ne la prescrit dans aucun de ses textes sacrés, à telle enseigne qu’elle est totalement étrangère à la plupart des pays musulmans - notamment ceux du Maghreb, dont les liens avec la France sont historiques et démographiques. Interdire le port de la burqa et du niqqab n’empêcherait donc en rien la pratique religieuse musulmane en France. En revanche, un laisser-faire ou une tolérance à l’égard de cette pratique risquerait de provoquer des troubles à l’ordre public compte tenu du haut niveau de rejet qu’elle suscite. Cette licéité serait d’ailleurs en contravention avec l’article X de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui affirme : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. » A cet égard, la Charte des droits fondamentaux annexée au traité de Lisbonne ne devrait pas pouvoir lui être opposée.
Enfin, le port du voile intégral relève de coutumes et de mœurs d’origine géographique lointaine (Golfe persique, Afghanistan) qui n’ont aucune légitimité historique et culturelle à s’affirmer sur le sol français.
Ainsi, l’interdiction du port du voile intégral paraît nécessaire tant pour faire respecter sur notre propre sol les valeurs à la source de notre pacte social, que pour favoriser l’émergence d’un islam français préservé de toute dérive intégriste, qui n’en est que le dévoiement. Néanmoins, les adversaires d’une loi invoquent la stigmatisation de l’islam, le caractère marginal de cette pratique ou encore l’inapplicabilité d’une loi d’interdiction. On a déjà répondu aux deux premiers arguments, reste à examiner le troisième.
En effet, d’autre part, il apparaît parfaitement possible d’interdire le port du voile intégral sur la voie publique, malgré certaines réserves exprimées ça et là et même si des instruments juridiques existent déjà pour ce faire.
Dans l’état actuel de notre droit, il serait peut-être possible d’empêcher le port du voile intégral dans l’espace public, en vertu de la législation qui interdit par exemple, de se promener nu dans la rue, ou encagoulé au sein d’un attroupement. Néanmoins, et pour lever toute ambiguïté sur ce plan, le vote d’une loi solennelle par le Parlement constituerait un signal fort adressé aux intégrismes religieux.
Certains évoquent la difficulté ou le risque qu’il y aurait à appliquer concrètement cette loi. Celle-ci pourrait prévoir tout simplement que les contrevenantes et les personnes qui les encouragent à enfreindre l’ordre public s’exposent à des amendes importantes assorties de poursuites devant le tribunal de police. Pour les personnes de nationalité étrangère, la multi-récidive devrait pouvoir être sanctionnée par l’éloignement du territoire.
En conclusion, cette loi d’interdiction, nécessaire et parfaitement applicable, doit permettre de faire passer un message de grande fermeté vis-à-vis d’une pratique qui :
heurte définitivement le sens commun et les valeurs fondatrices du pacte social en France, en cela qu’elle constitue une régression inadmissible pour la dignité humaine,
favorise l’intégrisme religieux en disqualifiant une pratique religieuse qui a droit de cité comme les autres en vertu notamment des principes de liberté de culte et de laïcité,
ne peut que provoquer des troubles à l’ordre public totalement illégitimes et tombant sous le coup de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, tout en favorisant une injuste suspicion de la part de la communauté nationale sur des personnes paisibles et intégrées à la société française appartenant à certaines minorités visibles.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Lutte contre l’insécurité : derrière les effets d’annonce, le fiasco
14/01/2010 18:53
« La politique du résultat » en matière de lutte contre l’insécurité a été, depuis 2002, l’axe-phare du ministre de l’Intérieur entretemps élu président de la République. De l’aveu général, cette politique poussée à l’extrême est devenue une « politique du chiffre » totalement contreproductive, les crimes et délits les plus graves ne cessant de progresser. Le ministère de l’Intérieur le reconnaît d’ailleurs lui-même lorsqu’il parle désormais de l’infléchir dans un sens plus « qualitatif ».
Mais cette inflexion peut-elle suffire ? Pour être efficace, la lutte contre l’insécurité doit disposer de moyens matériels et juridiques adaptés et être portée par une véritable volonté politique, capable de voir en face les problèmes à la racine et de les traiter. Or, si le gouvernement semble enfin disposé à en finir avec son discours permanent d’autosatisfaction fondée sur une lecture formelle des statistiques de l’insécurité, sa volonté de renverser la vapeur paraît très hypothétique, tant sa gestion du problème est à des années-lumière de ce qu’il faudrait admettre et faire pour vraiment rétablir l’ordre républicain en France.
Les moyens matériels ? Comment ignorer les effets catastrophiques du non remplacement d’un départ sur deux à la retraite dans la police et la gendarmerie, au titre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), qui va se traduire dès 2010 par la suppression de plus de plusieurs centaines de postes ? Comment ignorer, aussi, le délabrement de nombre de commissariats, le vieillissement des véhicules, les heures supplémentaires jamais payées, etc. Sans oublier la paupérisation de la justice, qui explique la surpopulation carcérale et, pour une part, ses mauvaises performances dans la chaîne pénale ou ses défaillances dans le contrôle judiciaire. Cette politique de fausses économies, d’économies de court terme, coûte toujours plus cher au final, car lorsque vient l’heure de l’inévitable rattrapage la facture est beaucoup plus salée que l’économie initialement réalisée.
Les moyens juridiques ? On approche ici de la Bérézina : les lois de réforme pénitentiaire ont considérablement aggravé un certain laxisme judiciaire, qui fait de la France la championne du monde toutes catégories des remises et dispenses de peine. Et que penser de cette folie qui consiste à vouloir faire appliquer aveuglément un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme, imposant la présence d’un avocat dès la première heure de garde à vue ? En se pliant aux oukases de Bruxelles, le gouvernement s’apprête à anéantir l’efficacité des enquêtes dans les affaires les plus graves (drogue, terrorisme, crimes de sang,…).
Enfin, la fermeté affichée par le gouvernement masque en réalité depuis très longtemps nombre d’incohérences et de contradictions, qui l’empêchent de vraiment obtenir le résultat qu’attendent les Français. A commencer par cette « politique du chiffre », dont le principal effet pervers est de traquer et punir à l’excès les tout petits délits commis par les honnêtes citoyens, au détriment de la lutte contre une délinquance réclamant plus de temps et produisant donc des statistiques moins rutilantes. D’autant, cela n’aura échappé à personne, que cette « politique du chiffre » rime fort bien avec cette espèce de politique de racket routier qui conduit à infliger de coûteuses amendes pour des dépassements de la vitesse autorisée d’un ou deux kilomètres / heure… Où est la fermeté de l’Etat lorsqu’il laisse se développer les zones de non-droit où prospèrent les trafics, lorsqu’il ferme les yeux sur l’absence de contrôles aux frontières, lorsqu’il laisse faire l’embauche des « sans-papiers » pour permettre à certaines entreprises d’écraser les salaires, etc. ?
A cette fausse fermeté, DLR oppose depuis longtemps des mesures simples et fortes : le rétablissement du contrôle aux frontières et la reconduction des clandestins, le durcissement de la loi contre le travail irrégulier, le doublement du budget de la justice afin que chaque peine d’emprisonnement soit exécutée dans le mois et que les prisons aient une capacité d’accueil adaptée, le recrutement des personnels en nombre suffisant pour les forces de sécurité publique, l’allocation de moyens décents pour la police et la gendarmerie, le rétablissement de la police de proximité, la suppression des lois et règlements laxistes comme celles sur les remises de peine, ou encore le maintien d’un système de gardes à vue efficace, n’en déplaise à Bruxelles…
Cette politique aurait certes un coût financier et nécessiterait un réel courage politique face à certains lobbies d’extrême-gauche ou à l’Union européenne. Mais je suis persuadé que les Français seraient dans leur grande majorité prêts à l’assumer. Tant il est vrai que la sécurité demeure la première et la plus sacrée de nos libertés…
NDA
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La conjuration des imbeciles
13/01/2010 12:18
« La Sottise ! » disait Flaubert.
Qu’aurait pensé l’imprécateur de Bouvard et Pécuchet du spectacle attendrissant qu’offrent aujourd’hui les duettistes de la discrimination positive, Richard Descoings et Alain Minc ? Ou faut-il dire le trio, tant les idées — le mot est peut-être un peu exagéré — qu’ils défendent semblent l’écho des propositions de Yazid Sabeg, le commissaire à la diversité, à l’égalité des chances et à l’auto-satisfaction.
J’ai eu la chance inouïe d’assister cette année, au lycée Thiers à Marseille, à une visite de Monsieur Sabeg dans ma classe de SPE-IEP (dont je parlais dans une précédente Note). Eh bien, ces élèves qui arrivent tous de ZEP, et sont presque tous « issus de la diversité » pour parler le langage à la mode, se sont sentis — ils l’ont dit et écrit — animaux de zoo visités par quelque touriste nonchalant, soucieux de parler pour ne rien dire et de ne rien écouter. Yazid Sabeg est arrivé entouré d’une cour de dignitaires empressés. Il est reparti, pressé, en homme important qu’il est, au bout de dix minutes, laissant derrière lui un sérieux sentiment d’inachevé et de stupéfaction. Mais le grand petit homme, comme on dit dans Little Big Man, avait certainement tout compris en deux coups d’œil…
D’ailleurs, il avait compris avant même d’entendre. Il a sur la discrimination positive des idées bien arrêtées — les quotas que revendique aujourd’hui Richard Descoings, futur ministre de l’Education, si j’en crois la loi de Murphy et le Principe de Peter, c’est lui. Et de suggérer que l’on dresse un état précis des « communautés » afin de distribuer dorénavant les postes non en fonction du talent, mais de l’appartenance ethnique — si tant est que le terme ait un sens.
Tiens, la dernière fois qu’on a joué à ça, c’était sous Vichy.
Richard Descoings, donc, s’étonne avec ironie (1) de l’opposition de la conférence des Grandes Ecoles à sa proposition de quotas. Les bonnes œuvres ne suffisent plus au fringant directeur de Sciences-Pô : c’est que dans la société du spectacle, toute surenchère en appelle forcément une autre, si l’on veut rester visible. Ce furent d’abord quelques spécimens pêchés dans des banlieues et importés Rue Saint-Guillaume sous l’œil intéressé des caméras. Puis des quotas — 30% de boursiers, cela sonne sérieux. Puis la suggestion de Valérie Pécresse, que j’ai connue mieux inspirée, que l’on transforme les oraux, afin de moins évaluer sur des savoirs, et davantage sur des savoir-être : le livret de compétences qui doit régler le futur Brevet des collèges, si les profs, fort récalcitrants, acceptent de le remplir, s’invite dans les grandes écoles.
Comment s’étonner que les responsables desdites Grandes Ecoles s’émeuvent de ce discours calibré pour plaire… pour plaire à qui, d’ailleurs ? Le Monde ouvre ses colonnes aux chantres de l’affirmative action (2), et les hauts responsables du Figaro ne leur sont pas hostiles, malgré ce qu’en disent avec talent tel ou tel de leurs collaborateurs (3). Touchante unanimité. Les uns et les autres se sont-ils demandé ce qu’en pensent leurs lecteurs ? Ce qu’en pensent les enseignants ? Ce qu’en pensent même les jeunes — y compris ceux que cela semble concerner (4) ? Croient-ils vraiment que tant de parents ou grands-parents d’élèves veuillent voir passer devant leurs enfants ou leurs petits-enfants des gosses qui se sont donné la peine de naître… de l’autre côté du périphérique ?
J’ai souvent expliqué que le titre de la Fabrique du crétin ne visait pas vraiment les élèves, victimes d’un système qui marche sur la tête (comme le prouve jusqu’à la nausée cette Autopsie du Mammouth (5) qui sort cette semaine). Non : les crétins en chef, ce sont les instances dirigeantes, cette galaxie de gredins grenelliens, d’apparatchiks survivants de tous les régimes, de pédagogues fous et autres fournisseurs de débâcle. Cela fait des années qu’une certaine Droite veut briser l’Education nationale, cela fait des années qu’une certaine Gauche fait chorus. Le collège unique, contre lequel s’insurge aujourd’hui Luc Ferry (6), qui l’a pourtant laissé prospérer lorsqu’il était ministre, est l’exemple le plus frappant de cette massification uniformisante dont on espérait une école égalitaire et qui, à force d’égalitarisme, a eu l’effet paradoxal, mais logique, non seulement de ne pas augmenter le nombre d’enfants issus du peuple dans les Grandes Ecoles, mais, souvent, de le diminuer notablement. D’où l’idée loufoque, mais logique pour ces gens-là, de les réinsérer aujourd’hui — par passe-passe, par passe-droit, au lieu de leur donner, en amont, l’aliment intellectuel qu’ils pourraient réclamer. « Pourquoi ne nous l’a-t-on pas appris avant ? » demandent les élèves des classes prépas aux classes prépas dont je parlais dernièrement. Bonne question à laquelle on n’apporte, encore une fois, que de mauvaises réponses.
Parce que si l’instruction — la meilleure, la plus sophistiquée possible — est un droit, la réussite, elle, ne l’est pas : c’est peu ou prou comme le droit aux soins, qui n’est pas le droit à la santé. Les élites ne se décrètent pas, tant qu’on leur donne l’occasion d’émerger. Mais voilà : permettons-nous encore aux enfants, aux adolescents, d’aller au plus haut de leurs compétences ?
Poser la question, bien sûr, c’est y répondre. La politique éducative, tant administrative que pédagogique, n’a jamais eu d’autre but, depuis vingt-cinq ou trente ans, que l’écrasement des différences — ce qui n’a jamais fait de bien aux plus fragiles, et découragé ceux qui auraient pu lever la tête. Si les enfants les plus démunis, culturellement parlant, ont besoin de quelque chose, c’est d’une pédagogie qui leur transmette des connaissances, inlassablement, et, ce faisant, leur donne de l’ambition.
Et on ne donne d’ambition qu’en montant la barre, pas en décrétant, comme le fit jadis Jack Lang, que le zéro est hors-la-loi : c’est ne rien comprendre à la relation maître-élève que de penser que les uns ne peuvent avoir d’autorité que par la grâce du bâton, et que les autres ne fonctionnent qu’à la carotte.
Restait à la Bêtise un dernier bastion à conquérir, les classes préparatoires. Une ultime forteresse à raser, les grandes écoles. Nous y sommes presque. On en reviendra d’ici peu à un système d’« entretiens » faussés et de cooptation vraie, un pseudo « mérite » qui ressemblera fichtrement au piston. Seuls des concours anonymes, de haut niveau, où n’apparaissent ni la couleur de la peau, ni les (in)croyances religieuses, peuvent assurer le renouvellement des cadres et l’éclosion des talents — la vie d’une République. Les propositions d’aujourd’hui, outre leur inconséquence pédagogique, marquent la fin d’une certaine… identité française. Quand le communautarisme frappe à la porte et que les démagogues l’entrouvrent, nous pouvons tout redouter — y compris le Quatrième Reich.
Jean-Paul Brighelli
Notes :
(4) Le Monde, dans une grande crise d'honnêteté (on ne l'y reprendra pas), a demandé leur avis aux jeunes gens concernés. Et c'est très éclairant : des quotas et des passe-droits, ils n'en veulent pas (http://www.lemonde.fr/societe/article_interactif/2010/01/06/quotas-les-eleves-boursiers-ne-veulent-pas-d-un-passe-droit_1288251_3224.html#ens_id)
(5) De Claire Mazeron. Sortie le 14 janvier. Courez le commander !
(6) Dans le Figaro du 7 janvier.
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La diversité contre l'égalité
13/01/2010 06:00
LA DIVERSITE CONTRE L’EGALITE De Walter Benn Michaels
Edition : raison d’agir
Edité le 19/02/2009
155 page
ISBN : 978-2-919107-45-9
EAN : 9782912107459
Résumé :
À la télévision comme dans les entreprises, au Parti socialiste comme à l'Élysée, à Sciences Po comme à l'armée résonne un nouveau mot d'ordre : Vive la diversité ! Avec l'élection de Barack Obama, le bruissement s'est changé en clameur. Désormais, chacun devrait se mobiliser pour que les femmes et les « minorités visibles » occupent la place qui leur revient au sein des élites. Mais une société dont les classes dirigeantes reflètent la diversité a-t-elle vraiment progressé sur le chemin de la justice sociale ? À cette question jamais posée, Walter Benn Michaels répond par la négative. La promotion incessante de la diversité et la célébration des « identités culturelles » permettent au mieux, selon lui, de diversifier la couleur de peau et le sexe des maîtres. Sans remettre en cause la domination qui traverse toutes les autres : celle des riches sur les pauvres. À l'aide d'exemples tirés de la littérature, de l'histoire et de l'actualité, ce livre montre comment la question sociale se trouve désamorcée lorsqu'elle est reformulée en termes ethnico-culturels. Plus fondamentalement, il s'interroge sur l'objectif d'une politique de gauche : s'agit-il de répartir les inégalités sans discrimination d'origine et de sexe, ou de les supprimer ?
L’auteur :
Walter Benn Michaels est professeur de littérature à l'université de l'Illinois à Chicago.
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Séisme en Haïti
13/01/2010 05:47
Communiqué de presse (GSCF)
Le mercredi 13 janvier 2010, à Villeneuve d’Acsq
Un énorme tremblement de terre de magnitude 7 a frappé hier soir Haïti près de la capitale Port-au-Prince, provoquant une "catastrophe majeure" dans le pays et faisant craindre des centaines de morts. Deux fortes répliques ont eu lieu peu après le séisme. Une première de magnitude 5,9 a frappé sept minutes après le premier séisme et une deuxième, de 5,5, 12 minutes plus tard. Haïti a déjà été frappé par une série de catastrophes naturelles, notamment par une série d'ouragans meurtriers en 2008 qui ont fait plus de 800 morts et environ un million de sinistrés. (Source : AFP)
Suite à cette catastrophe et face au bilan meurtrier dores et déjà annoncé, le GSCF constitue actuellement une équipe de sauveteurs pour intervenir sur les lieux du drame afin de venir en aide à la population haïtienne violemment touchée ces dernières heures.
Contact média : Emilie COQUEL
06 98 59 58 89
Don : GSCF – BP 80222 – 59654 Villeneuve d’Ascq Cedex
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